Message du Président de I’ASL
Je suis élu au bureau de l’ASL depuis bientôt dix ans ; j’en suis le président depuis huit ans. Mon bilan est excellent. Dès le début j’ai pris le parti du respect des textes fondateurs de notre collectivité, surtout pour protéger nos résidents des nuisances chaque jour plus importantes de la part d’égoïstes sans scrupules.
Évidemment cette politique a déchaîné l’agressivité de ceux qui n’en font qu’à leur tête et vous méprisent. Ils refusent d’admettre qu’un portail ou un abri de voiture démontable causent moins de nuisances que la construction d’une piscine, d’un balcon-terrasse ou l’aménagement d’un toit en espace de vie.
Au fil du temps j’ai subi des agressions verbales et écrites et des insultes chaque jour plus graves.
Ces violences m’ont blessé, elles m’ont affecté au point de détériorer profondément mon état de santé.
Cela fait deux ans que ma femme me supplie d’arrêter de m’épuiser au service d’une collectivité qui se montre ingrate et ne m’accorde aucune reconnaissance, et surtout aucun respect.
J’ai passé plus de 43 ans de vie professionnelle à manager des équipes. A la fin de ma carrière je dirigeais un groupe de 450 salariés. J’ai affronté de nombreux syndicalistes radicaux, jamais aucun ne m’a manqué de respect autant que certains « bourgeois » du Puissanton.
Une fois en retraite, j’ai offert aux 213 propriétaires du Hameau et à leurs familles, mon expérience en matière de pilotage de structures humaines complexes. Ma disponibilité et mon dévouement sont totalement désintéressés. C’est une charge à temps plein. Il m’arrive souvent de travailler jusque tard dans la nuit. Je le fais pour aider nos résidents à vivre dans un environnement agréable et dénué de nuisances. Tout ce temps passé, tous ces soucis, ces contrariétés, c’est cadeau.
Dans chaque collectivité il y a toujours quelques profiteurs qui pensent pouvoir imposer leurs idées à une majorité de personnes qui aspirent à vivre en paix. Le Puissanton n’échappe pas à cette tendance.
Mais, une société sans règles ou dont les règles ne sont pas respectées, devient vite anarchique. Je me suis donc efforcé de combattre ceux qui voulaient n’en faire qu’à leur tête en violant les lois de la République et nos règles internes. Ces personnes sont souvent des grandes gueules. Elles pensent qu’en hurlant plus fort elles parviendront à s’imposer.
Je me suis mis en travers de leur route. Mon combat a déclenché leur haine. Au fil du temps, ils ont dépassé les bornes.
Ces exactions sont le fait d’une douzaine de personnes particulièrement agressives. En face, une très large majorité des résidents n’approuve pas mais reste muette.
Face à une telle violence, j’ai décidé de saisir le Procureur de la République dans une plainte pour « calomnies, insultes et injures publiques, menaces physiques et menace de mort ». Tous les contenus des supports de communication utilisés pour m’abattre sont enregistrés et sous séquestre, même ceux effacés récemment. Les lettres anonymes déposées dans ma boite aux lettres sont sous bonne garde. Je détiens des preuves filmées et enregistrées de personnes venues chez moi pour «m’éclater la gueule » (sic) et des témoignages inattaquables. Ces éléments seront fort utiles dans la procédure.
Pour pouvoir mener ce nouveau combat efficacement et pour me mettre à l’abri de probables accusations de conflit d’intérêts et, enfin, pour pouvoir me soigner sereinement, j’ai décidé de démissionner du Bureau de l’ASL et du poste de Président à compter du 1er décembre 2022. Nos statuts exigent que je reste en fonction pendant encore trois mois. Je présiderai donc la prochaine assemblée générale du vendredi 17 février 2023. Ce sera ma dernière.
C’est Gisèle SAINT PIERRE qui prendra la présidence de I’ASL. Je sais qu’elle fera un excellent travail mais j’aurai l’occasion de revenir sur ce point dans la convocation à la prochaine assemblée générale.
Michel MARTINO.
